5 bonnes raisons de commencer à danser

Danser le pouvoir liberateur de la danse se relier a soi aux autres corps et esprit
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Sommaire

La danse a été pendant un long moment un grand maître pour moi et m’a enseigné bien plus que de simples chorégraphies ou qu’un certain sens de l’esthétique. Elle a mis à l’épreuve ma relation aux autres, mon ouverture du coeur, le rapport que j’entretenais avec mon corps, et aussi avec mon mental. Elle m’a appris à me rapprocher de qui j’étais vraiment et à accepter de le montrer pleinement. À tenir en équilibre, au sens propre comme au figuré. À mes yeux, ses bienfaits sont thérapeutiques et ont la capacité de nous relier les uns aux autres. Et surtout, contrairement aux idées reçues, la danse, c’est pour tout le monde !

Danser c’est pour tout le monde

Alors je m’en doute, certains d’entre vous sont en train de se dire « mais je n’ose pas, je suis trop nul, ce n’est pas fait pour moi, ce sera moche, et, et, et ». Sauf que je ne vous parle pas ici de résultat, mais plutôt de processus. Parce qu’en fait, on s’en fiche que ce soit beau, ce qui compte c’est l’expérience que vous vivez avec vous-même et avec les autres. Il faut donc se détacher des résultats. l’essentiel c’est d’être dans ce que l’on fait et d’y prendre du plaisir.

L’être humain danse depuis toujours, même les animaux exultent physiquement quand ils ressentent de la joie ou un trop plein d’émotion. Vous savez, cette sensation qui vous donne l’impression de pouvoir dépasser les limites de votre corps physique, comme si une énergie d’exaltation allait exploser à travers vous : vous avez alors parfois une irrépressible envie de vous mettre en mouvement, de courir dans tous les sens, de sauter. De danser.

En fait, vous pouvez aussi bien apprendre des chorégraphies plus ou moins élaborées, seul ou en groupe, que vous laisser emporter par votre envie du moment et danser intuitivement dans votre salon, comme vous l’entendez, sans vous préoccuper de ce fameux « bien faire ». Ne serait-ce qu’entendre de la musique, active déjà une zone de votre cerveau qui se met à « danser ». Il vous suffit alors de simplement lâcher prise et de commencer par bouger discrètement, jusqu’à vous laisser aller au fur et à mesure.

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Se relier à notre corps

Danser permet de se reconnecter à soi-même, un peu comme une forme de méditation (enfin, en bien plus actif d’un point de vue extérieur 😉 ). Grâce à elle on retrouve des sensations, on porte une attention particulière à notre corps et à nos sens. On peut alors vivre une forme de réconciliation libératrice.

Cela peut également nous permettre de faire la paix avec notre corps. Lui, que l’on maltraite parfois, ou que nous mettons de côté en nous coupant des signaux qu’il nous envoie, parce que nous n’avons pas le temps, parce que notre attention et notre concentration sont mobilisées par un tas d’autres choses que nous jugeons plus importantes. Ce corps, que l’on peut aussi avoir du mal à accepter, à regarder, à soigner, à aimer. On se rend compte à travers la danse qu’il est un allié précieux, et on lui rend hommage en se mettant en mouvement, qui plus est un mouvement relié à notre état d’esprit du moment, à notre intuition et à nos émotions. Car dans la danse, ces derniers sont un moteur très puissant.

La danse peut être un moment où nous célébrons notre corps, où nous le remercions et apprenons à l’accepter, le choyer et le chérir. L’espace d’un moment, c’est lui qui est aux commandes ! C’est un peu une thérapie gratuite, et accessible à tous, car même si votre corps souffre, ou s’il n’a plus toutes ses capacités physiques, vous pourrez toujours, sauf cas extrême, bouger un bras, une main, un doigt, une paupière…

Se relier à notre esprit

Danser permet aussi de faire un point avec notre intériorité et de s’ouvrir pour recevoir des leçons émotionnelles, psychiques ou encore spirituelles. Cela peut être un véritable outil de libération émotionnelle : un véritable exutoire, au travers duquel non seulement nous nettoyons, voire purifions, notre psychisme, en laissant se décharger un trop plein (quel qu’il soit), mais c’est aussi un miroir qui nous fait prendre conscience de ce que nous ressentons au fond de nous.
La danse nous offre alors un accès direct à une partie de notre inconscient et à quantité de choses que nous refoulons ou que nous avons du mal à laisser émerger. Joie, chagrin, colère, peu importe quel visage possède une émotion, elle trouvera un espace d’expression sain dans la danse, et vous pourrez vous en affranchir tout en acquérant une meilleure connaissance de vous-mêmes.

En fait, via la danse, nous apprenons à relier notre corps et notre esprit et à les réconcilier l’un avec l’autre, ce que peuvent aussi vous apporter des activités comme le yoga ou la méditation.

On améliore aussi confiance et affirmation de soi, on se confronte à nos sensibilités et à nos pensées profondes et on retrouve une forme d’humilité car, après tout, la danse est un apprentissage comme un autre, qui nous place en néophyte. On développe notre intuition et on travaille à s’accepter et à s’accueillir pleinement.

Là aussi, la danse peut avoir des bienfaits thérapeutiques (jamais suffisants à eux seuls, cependant !).

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Se relier aux autres

Grâce à la danse, on se connecte aussi aux autres. Cela est vrai dans les danses de couple, mais est aussi valable lorsqu’on est en groupe : on est soudain tous sur le même rythme, dans la même énergie, dans le même processus, on se révèle et on ose se montrer tels que l’on est les uns aux autres. En fait, on se retrouve impliqués dans une expérience collective au sein d’un cercle intimiste.

C’est l’occasion de faire tomber nos masques, que l’on se sente vulnérable, fort, fragile, brillant… On partage nos émotions et on se confronte à la difficulté que peut représenter l’ouverture à l’autre. On est aussi à même de s’observer à travers nos connexions et nos déconnexions. De quoi faire le tour de plusieurs facettes qui se cachent à l’intérieur de nous !

Si vous dansez en duo, vous apprendrez à faire confiance à la personne en face de vous, et si vous dansez en groupe, vous serez touchés par la bienveillance des autres, à travers la solidarité et l’esprit d’équipe.

Au fond, la danse est un langage universel. Personnellement, j’ai pratiqué des danses de couple avec de parfaits inconnus, à qui j’arrivais à me relier en l’espace d’une seconde, comme si je les connaissais depuis toujours. Une énergie et une communication universelles nous traversaient comme un flux naturel. Et cette magie ne pouvait opérer que lorsque je me trouvais dans une forme d’abandon de l’ego et d’accueil de l’altérité.

Mais j’ai aussi participé à des danses de groupe : j’ai appris des danses traditionnelles avec des khmers au fin fond du Cambodge, dans un village d’agriculteurs sur une île. Nous pouvions si peu nous parler avec des mots, et pourtant tellement nous comprendre, main dans la main, à reproduire des gestes pendant des soirées éclairées à la lumière de quelques lampes, qui tournaient avec le peu d’électricité qu’il y avait. C’était notre moyen à nous d’avoir de longues discussions et de partager, ensemble, la joie de nous découvrir.

On n’a pas besoin de se parler pour se comprendre et apprendre à se connaître. On n’a pas besoin de se parler pour partager notre gaieté. Et comme il devient urgent de se relier les uns aux autres, commencer par là peut être une idée ! Car danser, c’est se relier tout en célébrant la vie. Et en plus, à mon sens, la danse développe des qualités humaines qui nous seront très utiles à l’avenir !

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Se relier à la terre

La danse, c’est aussi s’ancrer en sentant notre corps exulter : on se reconnecte au sol, on sent la terre nous porter, on éprouve l’influence de la gravité, qui nous rappelle notre juste place d’être humain, minuscule dans un univers gigantesque. On plonge aussi dans le moment présent, car notre attention doit être portée à chacun de nos gestes, et notre concentration restée active si l’on ne veut pas trébucher.

C’est le moment de réapprivoiser nos sensations au contact de la terre et de prendre conscience que l’équilibre est fragile (le nôtre, comme celui de la nature toute entière).

Au-delà d’une simple expérience chorégraphique, on peut retrouver une forme d’instinct primaire et donc se relier à notre humanité, ainsi qu’à une énergie bien plus forte : celle qui nous traverse, des pieds jusqu’à la tête. L’énergie de la terre et celle du cosmos, réunies, en nous-mêmes.

Peut-être qu’en prêtant davantage d’attention à notre chère Mère à tous, on transformera notre regard sur elle, on lui accordera plus d’importance, plus de respect et on pourra alors ressentir un peu plus de gratitude pour son hospitalité et pour ses soins. Au final, danser, c’est aussi une manière de l’honorer !

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Et vous, vous dansez ?
Qu’est-ce qui vous permet de vous relier à vous-mêmes et aux autres ?
À très vite les loups, je vous embrasse,
Laurine

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Photo A © Erriko Boccia
Photo B © Allef Vinicius

Commentaires

11 réflexions sur “5 bonnes raisons de commencer à danser”

  1. Je t’avoue que je n’avais jamais vu la danse sous cet angle (je danse rarement, je fais partie de ces personnes qui disent « c’est pas mon truc ») mais c’est très intéressant de voir cette pratique, cette expression corporelle sous les angles que tu développes dans cet article et…ça donne envie de danser! 🙂
    Merci et je t’embrasse 🙂

  2. Quasiment tout ce que tu dis fonctionne pour moi avec l’aïkido (sauf peut-être les modalités du lien aux autres). Mais on se relie à soi, à son corps, à son esprit… d’ailleurs, n’est-ce pas le cas de bien d’autres disciplines ? Peut-être d’une manière moins profonde et spirituelle que la danse ou un art martial. En tout cas, l’aïkido m’aide beaucoup à apaiser mon esprit. Malheureusement, je vais devoir arrêter d’en faire pendant 5 mois, car je change de ville pour mon stage et que je n’aurais plus le temps de le faire dans un autre club (car je fais le trajet d’une ville à une autre tous les soirs, et je rentrerai trop tard pour aller aux séances du club de la ville). Pour me maintenir en forme je vais essayer de faire un peu de renforcement musculaire, mais je ne sais pas comment mon corps va réagir au fait de ne plus faire si d’aïkido, ni de volley-ball… enfin bref, j’te raconte ma vie x)

    1. Haha mais ça m’intéresse, alors vas-y ! 🙂 J’espère que tu trouveras un équivalent !
      Mais en effet ce que je dis fonctionne pour beaucoup d’autres activités, même des pratiques non artistiques ou non sportives. Le tout est de trouver quelque chose qui nous connecte à notre corps et fait un peu « pause » sur notre mental 🙂

  3. Il m’arrive de danser seule dans mon salon en faisant le ménage! Il m’arrive aussi d’utiliser le manche de la vadrouille comme micro 😉 J’aime aussi dans avec les petits-enfants qui adorent danser avec grand-maman! 😉

  4. J’adore la danse et j’aime(rais) bien danser, mais alors je ne danse qu’à UNE SEULE condition : que ce soit improvisé et inventé par moi-même sur le moment (improvisé quoi). Là, je m’en sors bien parce que je suis vraiment dedans, j’oublie ce qu’il y a autour et je n’ai même plus conscience qu’on me regarde ou même qu’on se fout de ma gueule. Pour le coup je suis bien reliée à tout (moi, mon corps, la terre, le moment présent….).
    Par contre, dès qu’il y a une chorégraphie décomposée ou recomposée, je m’emmêle complètement les pinceaux et je perds mes moyens. En plus, je ne suis absolument coordonnée, donc si je dois reproduire un modèle, je vais faire les mouvements à l’envers, ou des mouvements qui n’ont rien à voir, et là à part à mon envie de tataner le/la chorégraphe, je ne suis plus reliée à rien du tout mdrrrr !

  5. Charlène (Dis le tout haut)

    J’aime beaucoup cet article. J’adore danser mais ne le fais plus en groupe depuis des années. Je danse pour moi, seule dans la cuisine haha ! Les émotions que tu évoques et la connexion à son esprit, son corps, les autres, me rappelle aussi celle vécue au théâtre (je suis comédienne depuis mon plus jeune âge). Il y a cette même connexion à soi et ce partage intense avec aussi le sentiment de vivre pleinement l’instant présent. Bref, un très bel article, je l’aime beaucoup.

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