5 choses que vous pourriez arrêter de faire

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Sommaire

2019 est une année très particulière pour moi, et j’ai la sensation qu’elle l’est pour beaucoup d’entre nous. Certains traversent des transformations grisantes, d’autres des mutations douloureuses… C’est un peu comme si un séisme avait changé nos appuis à tous, et que nous étions en train de les redéfinir.

Depuis ce début d’année, j’ai délaissé assez naturellement certaines habitudes, des prises de conscience se sont opérées spontanément, faisant bouger les choses en mon for intérieur. La vie m’a aussi poussée dans certaines directions sans trop me laisser le choix… Je souhaitais vous livrer ces changements, car nos expériences sont plus fortes et plus porteuses si on les partage, elles sont des petites pierres posées dans un enseignement existentiel plus global, et chacun peut ainsi apprendre du vécu des autres. Voici donc 5 choses que j’ai arrêté de faire et que vous pourriez aussi mettre côté. Je ne dis pas que c’est facile, je dis seulement que c’est possible.

Se préoccuper des attentes et du jugement des autres

Je crois qu’on se préoccupe un peu tous de ce que les autres pensent de nous, et il est parfois très difficile de s’en détacher. Pourtant, satisfaire tout le monde et plaire à chacun est tout bonnement impossible tant les visions et opinions sont multiples !

S’inquiéter du jugement et des attentes des autres, c’est un peu les laisser nous modeler à leur guise, voire nous maltraiter dans certains cas. Quoi que l’on fasse, une chose est sûre : nous serons toujours jugés. Nos proches et nos moins proches émettront toujours des avis sur nous, notre comportement, nos paroles, nos actes. À notre place, ils auraient fait autrement, plutôt comme ci, certainement pas comme ça. C’est d’ailleurs souvent beaucoup plus maladroit que malveillant. Alors franchement, tant qu’à faire, quitte à déplaire, autant être à 100% nous-mêmes, non ?

Mais il y a aussi un ingrédient magique, une clé psychologique, qui peut tout changer : comprendre que nos pensées, idées, croyances et perceptions nous appartiennent, c’est aussi comprendre que les jugements et attentes des autres leur appartiennent. Ils en sont responsables. Si untel me reproche d’avoir fait tel choix, c’est peut-être qu’il manque de confiance en lui. Si l’une de mes paroles sincères a vexé quelqu’un, c’est peut-être qu’il était mal luné. Si l’un de mes amis ou parents attend de ma part plus de compassion, c’est qu’il en a sans doute manqué et qu’il est le premier à devoir s’en apporter.

Nous ne sommes pas là pour répondre aux attentes et aux standards des autres. Bien sûr, c’est surtout un équilibre à trouver, car il ne s’agit pas non plus de refuser les compromis, d’agir au détriment du bien-être des autres, d’envoyer bouler tout le monde sans empathie et d’ignorer les besoins de chacun. Mais ne portons pas sur nos épaules le poids de leurs histoires et de leurs exigences. On peut comprendre sans pour autant tout accepter.

Alors maintenant, lorsque quelqu’un me fait une remarque ou m’exprime une demande qui me semble déplacée, je me pose et réfléchis un instant : mon comportement est-il vraiment à remettre en cause ? Suis-je responsable ? Puis-je vraiment changer quelque chose ? La personne en face de moi est-elle bienveillante et m’aide-t-elle à avancer ? Et j’exprime ensuite, avec amour et indulgence, les réponses trouvées : « tu sais, tu aimerais que je prenne cette décision car cela te rassurerait, mais je ne suis pas responsable de cette crainte qui parle au fond de toi, c’est à toi de la dompter. Je vais bien et j’estime que ma façon de faire est bonne pour moi. »

– À lire aussi : Guide et exercices pratiques pour une spiritualité en toute simplicité

Laisser les peurs vous guider

La peur n’est jamais inutile et nous protège bien souvent face à des situations dangereuses. Sans elle, nous n’existerions pas. Mais elle nous empêche aussi d’aller vers le changement, d’oser, de faire autrement que la majorité, de prendre des décisions courageuses, de laisser notre coeur et nos intuitions s’exprimer. La peur a le pouvoir de nous enchaîner à un quotidien qui nous empoisonne. Et trouver l’antidote n’est pas toujours évident.

Alors depuis quelques mois, j’essaye d’analyser mes peurs et de prendre du recul sur elles. Cette peur est-elle justifiée ? Constitue-t-elle un risque réel ou bien suis-je en train de m’angoisser avec ma meilleure copine l’imagination ? Suis-je en train de créer de toute part un scénario catastrophe ? Quels éléments sont présents, là, tout de suite ? Confirment-ils ma peur ou non ? Dans la majorité des cas, on s’inquiète à propos de projections, d’éventualités, d’anticipations, de et si mais peut-être. Et comme nous préférons largement le connu inconfortable au confort inconnu, on trouve mille raisons de craindre et de refuser la nouveauté, et donc, on prend des décisions qui sont biaisées. Et quel dommage, car si on osait, on pourrait se dépasser !

Je tente au contraire de me placer dans mes intuitions et dans mon coeur, d’éteindre le brouilleur de mes peurs et d’écouter attentivement : qu’y a-t-il tout au fond de moi ? Quel chemin ai-je vraiment envie d’emprunter ? Vers quoi me pousse ma petite voix intérieure ? Et plus je me sers de cette boussole interne, la boussole du discernement, plus je suis une route sur laquelle je peux exprimer mon plein potentiel. Et c’est le début d’un cercle vertueux…

– À lire aussi : Abandonner ? 6 conseils pour ne pas baisser les bras

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Être productif

J’ai été tellement essorée par les notions de productivité, de toujours plus et d’efficacité que je les perçois presque comme du terrorisme psychologique (oui, j’y vais fort !). Oui, cela peut être agréable d’avoir plein de projets à mener, d’avancer à grande vitesse, de multiplier les objectifs… Mais nous sommes humains, nous avons aussi besoin d’espace, de vide, de souffle, de perdition, de silence, de contemplation, d’arrêt sur image. De respirer. D’exister sans rien faire d’autre. La vie est tout au plus un marathon, plutôt une longue promenade, certainement pas un sprint effréné.

Ce qui est le plus socialement valorisé nous pousse pourtant à nous épuiser : un job à plein temps dans lequel on se donne à fond, des heures supp’ quasiment considérées comme un don de soi, une vie « bien remplie », comme on dit, avec des séances de sport régulières « parce qu’il faut bouger », des sorties programmées « parce qu’il faut profiter », des rendez-vous qu’on enchaîne sans y être vraiment, complètement, présents… Et une existence qui brûle avant même d’en avoir trouvé le sens. On a tous nos raisons de nous laisser illusionner par le mythe de la productivité : la fuite, le plaisir, l’éducation, les normes, et bien d’autres phénomènes encore.

Alors j’ai décidé de faire moins, de faire mieux, avec plus de joie. Et plus de respect et de considération pour moi-même. Avant chaque chose, je me demande « suis-je obligée ? Est-ce vraiment important ? Est-ce urgent ? De quoi ai-je besoin véritablement ? ». Et petit à petit, je range un peu moins ma maison, je fais un peu moins d’activités, je travaille avec moins de pression, je prends le temps de bien faire, je sélectionne avec soin les personnes que je côtoie, je ne fais que ce qui me semble essentiel… Et je réinsère des respirations salvatrices dans mon quotidien. Et croyez-moi, mon corps et ma santé mentale m’en remercient.

– À lire aussi : Liste de 20 actions-antidote pour état d’urgence intérieur

Retenir l’argent

J’ai toujours eu cette crainte au fond de moi : manquer. Pourtant je n’ai pas grandi dans le besoin. Mais c’est peut-être aussi pour ça que mon esprit a enregistré la sécurité financière comme une donnée fondamentale.
Sauf que depuis quelques mois, je suis confrontée à cette idée, de faire face à l’insécurité financière. Deux choses sont venues me porter secours : comprendre que je n’avais pas besoin de beaucoup d’argent pour vivre, et que je pouvais adapter entièrement mon mode de vie à mes ressources : cultiver un jardin pour me nourrir, enfourcher un vélo pour voyager, moins consommer de choses superflues…

Et, surtout, j’ai compris que l’argent est un flux qui ne disparaît pas, mais se transforme. C’est une énergie qu’il faut laisser circuler et s’épanouir (évidemment, dans la mesure du possible !). Plus on fluidifie notre manière de dépenser notre argent, plus il revient nous nourrir. C’est une histoire d’alchimiste : signer un chèque pour s’inscrire à des formations, pour acheter un livre ou faire vivre une passion signifie, au fond, se métamorphoser, grandir, déployer ses ailes et ensuite être capable de créer, de proposer un regard neuf et d’attirer à soi de nouvelles opportunités.

Au-delà d’un besoin pour dormir, manger et se sécuriser, l’argent est un outil de mutation. En fait, plus je dépense pour me rapprocher de moi-même, et plus je gagne. On attire à soi ce qu’on envoie, et c’est valable aussi pour ça !

– À lire aussi : Développer sa confiance en soi

Jouer selon les règles du jeu de notre société

J’ai découvert en moi un outil absolument fabuleux : la liberté. Quand j’ai réalisé que j’étais libre d’accepter ou de refuser chaque chose qui se présente à moi, cela a profondément changé ma manière de vivre et de prendre des décisions. Dis comme ça, ça a l’air très simple, mais en réalité, c’est un peu plus complexe qu’il n’y paraît.

Bien sûr, il y a un prix à payer, une conséquence à accepter pour chaque choix que nous faisons. À nous de déterminer si nous préférons subir le présent ou risquer les répercussions de notre décision. Alors, peut-être que vous vous dites que vous savez très bien que vous avez toujours le choix, mais pensez à toutes ces petites choses que l’on ne remet pas en question et que l’on accepte inconsciemment, presque par conditionnement.

L’histoire nous raconte que pour être heureux nous devons acheter une jolie maison ou un élégant appartement. C’est notre job-CDI-de-39h-de-rêve qui nous l’offrira, même si au fond il n’a aucun sens. On sera invité à sourire, voir et faire la même chose que notre cercle d’amis pour pouvoir avoir des conversations autour d’un verre, tous les jeudis soirs.

Le tableau est plutôt rassurant, mais certaines conditions sont plus pernicieuses : on ne nous dit pas vraiment qu’on va devoir accepter les remarques acerbes d’un supérieur qui se nourrit de l’humiliation de ses collaborateurs, la surcharge mentale et émotionnelle d’un 39h-en-fait-50h-pas-payées-parce-que-c’est-la-passion, l’érosion de notre intériorité et de notre santé parce que la vie à 100 à l’heure en ville nous épuise, le traitement à effets secondaires terribles que notre médecin nous propose (impose ?) sans avertissement, la nourriture qu’on achète et ingurgite sans réfléchir et qui nous rend malade, la règle de soi-disant bonne conduite qui nous fait aller à l’encontre de nous-mêmes, plier, et casser… Toutes ces fois où l’on se tait, où l’on baisse les yeux, où l’on se résigne. C’est la somme de tous ces détails qui pèse et bien souvent, nous vide de notre essence.

Si nous refusions tous une seule et même convention, elle deviendrait inapplicable. Si chaque personne qui subit le comportement d’un proche tyrannique se dressait, droite dans ses bottes, pour s’opposer à lui, son pouvoir s’effondrerait en un instant. Nous avons tous la capacité et la liberté de dire non et de vivre à notre manière. Le plus grand pas à faire, est d’en prendre conscience.

– À lire aussi : La fille-louve : trouver sa voie grâce à ses rêves d’enfant

Et vous les loups, quelles sont les choses que vous avez arrêté de faire ou que vous aimeriez ne plus faire ?
On se retrouve très vite et en attendant je vous embrasse,
Laurine

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Commentaires

18 réflexions sur “5 choses que vous pourriez arrêter de faire”

  1. Ton article est vraiment super intéressant, je suis tellement d’accord avec tout ce que tu dis que j’ai l’impression de lire mes propres pensées à travers tes mots.

    Pour moi aussi, 2019 est une année de changements, d’évolution et j’ai même envie de dire, de magie. Je m’épanouis, je grandis, j’apprends davantage à me connaître et m’accepter.
    J’apprends beaucoup à prendre du recul et à voir les évènements en tant que spectatrice extérieure, ça m’aide à voir par exemple lorsque quelqu’un prend mal ce que je dis, si c’est moi qui me suis mal exprimée ou si mes propos ont touché une blessure chez l’autre (c’est un exemple parmi d’autres).

    Ces moments de recul m’aident beaucoup et je pense que c’est très important pour tout le monde, d’apprendre à s’observer pour mieux se connaître et détecter ce qui est à guérir en nous 🙂

    Je t’embrasse, bravo pour cet article ✨

    1. Oh merci Juliette !
      Tu as raison prendre du recul permet d’affûter nos détecteurs et ça aide énormément à faire la part des choses et aussi à communiquer plus sereinement avec les autres !

      Je t’embrasse aussi !

  2. J’ai beaucoup aimé le point sur l’argent c’est intéressant lorsque tu écris « J’ai toujours eu cette crainte au fond de moi : manquer. Pourtant je n’ai pas grandi dans le besoin. Mais c’est peut-être aussi pour ça que mon esprit a enregistré la sécurité financière comme une donnée fondamentale. »

  3. Car j’ai le même ressenti que toi à ce sujet et la même expérience je n’ai jamais manqué pourtant j’ai presque une phobie de me retrouver un jour dans la précarité. Cela peut même m’empêcher de vivre mes rêves, c’est surement à cause du fait que mon cerveau a enregistré l’information de sécurité financière comme tu l’as très bien expliqué. Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle ! Merci beaucoup 🙂

    1. Oui c’est assez fou ! Je crois que travailler son rapport à l’argent est très important, cela conditionne toute notre vie, nos décisions, nos activités, nos prises de risques… Ce que je peux te conseiller c’est d’essayer une fois d’oser dépenser une somme qui est importante pour toi pour vivre un de tes rêves justement (un petit pour commencer), histoire que tu voies les répercussions 🙂 C’est ce que j’ai fait perso, et quand j’ai vu qu’en fait c’était un investissement qui me faisait grandir, ça m’a beaucoup aidée !

  4. 😀 Merci pour ce nouvel article 🙂

    Je t’ai dit que tu étais intégrée dans mon cahier des pépites de lectures? 🙂
    Je note les phrases qui me touche le plus, qui font échos, que j’aurais envie d’avoir sous le coude pour les jours gris sans abri.

    J’ai du boulot pour le premier point, même si heureusement je prends mes décisions toujours avec pas mal de liberté. Idem pour la productivité qui en tant qu’entrepreneur est lié au thème de l’argent… L’un et l’autre finissent par empoisonner à cause du manque de recul ou d’équilibre…

    Je pense qu »il faut surtout se laisser le temps de l’apprentissage. La bienveillance est fondamentale dans l’idée de progresser, de se détacher de ce qui nous intoxique ou nous ralentit dans la promenade qu’est notre vie. Prendre conscience des poids est déjà un bon pas.

    Pour le discernement je te rejoins pleinement. Je suis formée par la spiritualité ignacienne qui fonde l’ordre des Jésuites, et qui s’appuie sur « Les Exercices spirituels » de Saint-Ignace. Il s’agit de partir à la découverte de son être comme créature dans la création, puis lentement découvrir nos blocages, les cadavres cachés dans les placards, les peurs qui nous lient pieds et poings pour laisser entrer la lumière et accueillir nos zones d’ombres, découvrir derrière les apparences nos désirs profonds, comprendre à quoi nous sommes appelés et être libre d’y répondre.

    Quant à ce que j’ai arrêté de faire en 2019?
    C’est vrai que c’est une belle année de challenge si on se laisse un peu bousculer.

    – dire oui à tout, à tous, tout le temps.
    – de me complaire dans la figure de la wonder woman
    – de continuer alors que mon corps dit à grand cris stop

    il y a peut-être autre chose, mais…. ça suffit pour ce roman-ci 😉

    1. Ooh je serai curieuse de voir ce cahier 🙂
      Oui je suis d’accord avec toi, la prise de conscience est la première étape, le reste est un cheminement et on avance petit à petit. Les périodes de doute reviennent… et s’en vont à nouveau. Eternel recommencement. J’aimerais bien en savoir plus aussi sur ces exercices 😉

  5. Tu as tout à fait raison au sujet de l’argent. La sagesse chinoise implique que l’argent doit circuler de manière fluide, et je crois que c’est extrêmement malin. Pas avoir peur de faire des économies pour des projets, mais pas forcément des économies continuelles.

  6. C’est une très bonne liste de choses à ne plus faire en effet 🙂 je me retrouve entièrement dans ce que tu as dit par rapport à l’argent. Merci pour cet article 🙂

  7. J’ai subi du harcèlement scolaire et même si ça remonte à longtemps maintenant j’ai encore du mal avec le jugement des autres, ou ne serait-ce même que le regard des autres rien que sur mon physique, surtout par rapport aux jeunes. C’est un travail très difficile que de passer outre, mais c’est mieux d’y arriver car c’est souvent quand on se sent mal à l’aise qu’on attire le regard et le jugement des autres.
    Ton article est génial et je suis d’accord à propos de ce que tu dis sur les cinq sujets. 🙂

  8. Je viens de découvrir ton article et il tombe à pic ! Le premier point sur le regard des autres m’a redonné un coup de boost (j’en avais bien besoin) et ça m’a aussi fait pensé à l’un des accord toltèque « n’en faites pas une affaire personnelle ».

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