Bilan de la rentrée

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Sommaire

Hello les jolies âmes, on se retrouve pour un bilan de mon mois de septembre et pour parler un peu aussi du mois d’octobre, déjà bien entamé ! J’avais envie de vous partager mes expériences et mon état d’esprit du moment.

Le calme et la tempête

Septembre devait être un mois de calme, d’introspection, de repos, bien loin de l’agitation du monde. Je l’avais décidé, comme un besoin urgent, après un mois d’août émotionnellement déroutant. Depuis plusieurs mois, je faisais un travail énergétique et émotionnel sur moi, les déblocages se succédaient, et les crises de guérison aussi. Mon anxiété avait augmenté, les signaux physiques devenaient de plus en plus forts. J’essayais de faire face à une tripotée de peurs car de nombreux changements s’annonçaient, et je commençais à m’éloigner de plus en plus de ma zone de confort.

Alors c’était sûr. Septembre devait être un mois de calme. Je devais cesser de remuer les choses à l’intérieur de moi et me laisser le temps de digérer ce que j’avais déjà entamé. Traverser les changements sereinement. Alors fin août, j’ai pris mon téléphone et j’ai annulé certains rendez-vous pour faire de la place à tout ça. J’ai commencé à accepter d’être fatiguée, d’avoir des maux de tête à répétition et d’être sujette à des périodes d’anxiété. Je me suis souvenue que rien ne dure et que tout passe, et qu’on comprend toujours les choses au bon moment.

Et puis quelque chose de magique s’est produit, et tout s’est enchaîné.

– À lire aussi : Guide et exercices pratiques pour une spiritualité en toute simplicité

La fin des cycles

Début septembre sonnait la fin de plusieurs cycles. D’abord, enfin, j’allais pouvoir me consacrer au blog et à mes projets d’accompagnement, car je devenais libre de tout autre engagement professionnel. Une joie et une libération immenses. Un saut dans le vide et dans l’inconnu vertigineux. Le début de démarches administratives labyrinthiques. Oui mais… voilà que j’ai découvert au fond de moi une part de mon être étrangement tranquille. Elle était là, nichée, sereine, elle m’attendait depuis longtemps. Et en la contactant, j’ai soudainement senti que j’étais exactement là où je devais être. Que tout allait bien. Que tout irait bien. Et plus je me rapprochais de cette part de moi, plus je pouvais mettre à distance les craintes irrationnelles de ma tête.

J’ai commencé à faire ce que je m’évertuais à faire depuis plusieurs semaines : prendre des décisions uniquement à l’intuition, peu importe si ma tête me disait « c’est trop cher, c’est trop loin, ce n’est pas logique, ça a l’air dangereux, tu devrais plutôt faire ça ». Et lorsque l’on me demandait « alors, quels sont tes projets maintenant ? » ou « et toi, que fais-tu dans la vie ? » je pouvais enfin répondre, avec amusement : « je suis les signes et mon intuition pour grandir ».

Début septembre, j’ai aussi terminé mon cycle de formation en lithothérapie. Je me suis revue, plus d’un an auparavant, entrer dans cette petite salle avec curiosité et enthousiasme, des rêves plein la tête. L’impression aussi parfois de ne pas pouvoir y arriver. Et puis, au fur et à mesure, l’impression de définitivement pouvoir y arriver. Arriver à prendre ce virage que la vie me pressait d’emprunter et croire en moi. Renouer avec ce que j’avais laissé de côté depuis peut-être un peu trop longtemps.

Et en terminant ces cycles, en vidant ces tiroirs et en tournant cette page, l’espace était libre pour accueillir de nouvelles choses…

– À lire aussi : Lithothérapie : par quoi commencer avec vos pierres ?

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La voie chamanique

Et puis… comme embarquée dans un flux naturel, dans la danse du vent, dans le flot de l’eau, avec pour seul phare les battements de mon cœur, j’ai senti. Quelque chose est venu me chercher. Des forces amies, des forces aimantes. J’ai senti. Il était temps d’approfondir mon enseignement chamanique. Et ce mois de septembre, qui devait être calme, m’a en fait poussée à prendre la route plusieurs fois pour continuer mon apprentissage chamanique. Les montagnes, l’Ardèche, la Suisse, les nuits chaudes de début septembre, les nuits froides de fin septembre. Les initiations faciles, les initiations difficiles. Le découragement et la fatigue, les instants de retrouvailles immensément émouvants. La peur, parfois. L’évolution.

La voie chamanique est d’une simplicité déroutante. Elle nous confronte à des choses triviales. Mais c’est à travers ces choses triviales que l’on parvient à évoluer : accueillir l’autre, demander secours à la nature, ramasser et couper du bois pour allumer un feu, sentir le froid nous envahir dans la nuit noire, chanter avec le coeur et non avec la voix, hurler des douleurs et taire des confidences, dormir sous la lune, entendre flotter le vent dans les toiles d’une tente, rassurer nos peurs comme on bercerait un enfant.

– À lire aussi : Pourquoi le chamanisme est une spiritualité du XXIe siècle

Entre toutes mes rencontres, j’ai fait la connaissance d’une grande dame. Une grande enseignante pour tous les praticiens chamaniques, si ce n’est la plus grande : la mort. Cela faisait des semaines que je m’intéressais à elle, en dévorant des livres. Bien sûr ici, il ne s’agissait pas de mourir, mais bien de vivre. Mes voyages à ses côtés m’ont parfois laissé le goût étrange de n’aimer ni être en vie ni être ailleurs. Mais j’ai pris tellement de force auprès d’elle et auprès de mes alliés et j’ai été si profondément soignée… Je prends encore conscience, quelques semaines après, de toutes les libérations qui se sont opérées. De toutes ces parts meurtries qui ont été finalement guéries.

J’ai appris auprès d’enseignants humbles et encourageants. J’ai appris auprès d’alliés aimants, qui savent exactement comment me montrer la voie et jusqu’où me conduire. Si j’avais écouté la sérénade de ma tête, j’aurais trouvé mille raisons de ne pas vivre ce que j’ai vécu ces dernières semaines. Et finalement, en choisissant l’équilibre, en donnant un peu plus la parole à mes instincts, j’ai trouvé la recette pour une alchimie (presque) parfaite : un peu de mental, beaucoup de coeur et d’intuition, une bonne dose de confiance… Et nos intentions se matérialisent.

Des réconciliations

Début octobre, j’ai eu la magnifique opportunité d’animer un cercle de parole autour de l’anxiété écologique. Cela faisait quelque temps déjà que j’avais envie de vous aider à vous réconcilier avec vous-même, avec les autres et surtout, avec la Terre. Le cercle a été ma première humble contribution au soin de la nature et des hommes. La nature brûle de nous attendre, et nos âmes dépérissent d’être en guerre avec elle. Il est temps de renouer tous les liens défaits.

Je me suis sentie honorée de votre confiance, grandie de nos échanges, en joie de contacter et faire parler toutes nos parts d’humanité. Le cercle est un outil puissant de reconnexion à soi et aux autres, il peut déclencher des mutations intérieures et faire émerger des prises de consciences libératrices. Enfin, ouvrir un espace où nous sommes invités à être ce que nous sommes sans que personne n’ait un avis dessus. Enfin, ouvrir un espace où la vulnérabilité et la compassion sont des forces. Enfin, dans la beauté de nos individualités, savoir faire corps et être ensemble. C’est pourquoi de nouveaux cercles arriveront au cours des prochains mois.

– À lire aussi : 5 films pour vaincre l’anxiété écologique et autres maux modernes

Ces moments magiques…

Ces moments magiques m’ont montré à quel point accepter nos douleurs aide à les dépasser. Parfois les choses se bloquent pendant un moment pour mieux se débloquer plus tard… Garder confiance, dans ces périodes-là, est un véritable phare. Ne lâchez jamais la lumière.

Comme un funambule, j’apprends à rester dans l’équilibre et à laisser la juste place à mon mental, à mon coeur et à mes tripes. À eux trois, ils ont toutes les réponses. Encore faut-il qu’ils soient en bonne entente pour que leurs messages soient audibles. Alors n’oubliez pas, en plus de suivre vos raisonnements infaillibles, de laisser les rênes à votre intuition. Elle vous conduira bien plus loin.

– À lire aussi : Ressources naturelles et magiques pour la confiance en soi

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Et racontez-moi comment s’est passée votre rentrée, je suis curieuse de savoir,
Avec amour,
Laurine

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Photo A © Joel Valve
Photo B © Marcus Wallis

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Commentaires

6 réflexions sur “Bilan de la rentrée”

  1. Waouh! Je suis toute retournée de cet article que je trouve extrêmement touchant.
    Peut-être parce que ça fait écho en moi.
    Se confronter à ses blessures, les regarder en face, se libérer de leur poids, avancer dans la lumière et trouver en soi, sa voie, sa voix.
    C’est juste très beau.
    Merci!

  2. Pareil que Latmospherique !

    J’ai eu la larme à l’œil, très touchant comme article.

    J’aime beaucoup le chemin que tu as pris, je suis aussi très fier de voir ta progression depuis (même si cela ne fait pas longtemps) qu’on se connait. Tu as parcourus beaucoup de chemin.

    Tu as été en Suisse, en Ardèche?! Je ne suis pas loin ni de l’un ni de l’autre, si j’avais su :p

    Le meilleur est encore à venir, je te souhaite beaucoup d’amour et de paix.

    Et merci pour se partage.

  3. Il y a des choses que vous dites sur votre rentrée que j’ai ressentie moi aussi au sujet de ce mois de septembre, comme la fin d’un cycle et le besoin de calme. Cela étant le mien a été bien moins riche en événements que le vôtre. Merci pour cet article très inspirant. CA fait du bien de voir des gens qui ont des difficultés (grandes ou petites) mais qui n’abandonnent pas et qui vont de l’avant. Ca change des « comment tu vas ? – Comme un lundi … » (à dire en mode déprime totale) 🙂

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